🔊 Sans gouvernement et pourtant dans la rue !
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CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires : les syndicats appellent Ă manifester ce jeudi 18 septembre 2025. Un retour dans la rue après deux ans d'absence et la bataille des retraites qui s'Ă©tait close le 6 juin 2023, après une sĂ©rie de quatorze mobilisation. Quatre manifestations sont annoncĂ©es dans le dĂ©partement pour dĂ©noncer l'austĂ©ritĂ© et les mesures budgĂ©taire annoncĂ©es cet Ă©tĂ©Â
Dans les transports, sur les routes, à l'école et dans les services publics, ce jeudi sera-t-il journée noire ? Les syndicats appellent à la grève. Huit jours après le mouvement citoyen « Bloquons tout » nouvelle expression dans la rue. La grève s'annonce massive avec de nombreux secteurs touchés. La grogne est générale . « Les salaires qui n'évoluent pas, comme ils le devraient au regard de l'inflation galopante qu'on connaît, c'est la casse des services publics, les économies qu'on va chercher à faire toujours et encore sur le dos des agents de la fonction publique. Les premiers impactés de ça, ce sont les usagers des services publics, les usagers des hôpitaux, des écoles et de tous les services publics » prévient Clémentine Ingold est la co-secrétaire de la FSU 28.
Huit syndicats représentatifs des 5,8 millions d'agents de la fonction publique composent l'intersyndicale. « Nous sommes dans l'intersyndical large, ce n'est pas anodin non plus. Tous les syndicats sont réunis, confédérations, fédérations, sont toutes réunie s de façon unitaire pour porter ces revendications. »
« Le budget qui était envisagé par le gouvernement Bayrou est tombé. On n'en veut pas, mais on ne veut pas de son projet de l'austérité annoncée non plus. »
Unanimement, ils font bloc contre les mesures d'économies. Peu importe si le premier ministre a sauté. « Le mot d'ordre intersyndical, c'est une volonté d'avoir un autre budget. Le budget qui était envisagé par le gouvernement Bayrou est tombé. On n'en veut pas, mais on ne veut pas de son projet de l'austérité annoncée non plus. Le Premier ministre a changé. Le mot d'ordre reste le même. L'austérité, on n'en veut pas. On reste sur les mêmes revendications. »
Quatre mobilisations dans le département
Pour toucher le maximum d'eurélien et rendre l'expression de la colère la plus large et massive quatre rassemblements sont prévus dans le département. « Il y a un rassemblement de manifestations départementales à Chartres, mais il y a aussi des manifestations, des rassemblements qui sont prévus dans les trois sous-préfectures. »
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« La colère est grande au sein de la population »
Mobilisation donc à Chartres à 14 heures devant le théâtre, à Châteaudun à 10h30 devant la médiathèque, à 11 heures à Dreux devant l'hôpital et à 17 heures devant le centre commercial des Gauchetières à Nogent-le-Rotrou. Les cortèges pourraient réunir des centaines de participants. Une mobilisation semblable à celle contre la réforme des retraites. Deux ans après la rancœur est toujours présente. « La colère est grande au sein de la population, chez les salariés, chez les agents de la fonction publique, avec toutes les mesures qui ont été prises, à commencer par la réforme des retraites avec le report de l'âge à 64 ans. L'intersyndical est toujours uni sur la volonté d'abrogation de la dernière réforme des retraites. »
Une repression « dysproportionnée » le 10 septembre dernier
Une colère déjà visible le 10 septembre lors du mouvement citoyen bloquons tout. A chaque fois une centaine de personnes dans des actions à Nogent-le-Rotrou, Chartres, Châteaudun et Dreux. « C'était un mouvement d'initiative citoyenne et populaire, effectivement. Ça démontre, il le fallait, que la colère elle vint et qu'elle est là. » À Chartres et Nogent-lerotrou ses actions ont été dispersées par les forces de l'ordre à l'aide de gaz lacrymogène, une première
« Il y a eu un déploiement disproportionné des forces de l'ordre effectivement le 10 septembre à Chartres. À Chartres, on a toujours manifesté de façon pacifique et il n'y a jamais eu d'incident de ce type à déplorer. La décision qui a été faite de charger vers les manifestants mercredi dernier était disproportionnée et démesurée, alors qu'on était en train de se replier sur les trottoirs. C'est un mauvais signal envoyé à la population, alors qu'on souhaiterait avoir de l'écoute, se concerter et dialoguer. »
Publié : 7h42 par Christophe BLONDEL
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