🔊 Le jury régional du fleurissement en tournée en Eure-et-Loir
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Du 18 au 21 août, le jury régional du fleurissement a sillonné les six départements du Centre-Val de Loire. Dans l’Eure-et-Loir, douze communes sont passées au crible de l’Agence Régionale du Fleurissement (ARF), dont Saint-Georges-sur-Eure, candidate à une troisième fleur.
Douze communes euréliennes sous l’œil du jury
Dans le cadre du label « Villes et Villages Fleuris », 113 communes de la région Centre-Val de Loire ont été évaluées la semaine dernière, dont douze en Eure-et-Loir. Vernouillet, Bû, Boissy-lès-Perche, La Ferté-Vidame, Senonches, Lèves, Champhol, Nogent-le-Rotrou, Chapelle-Royale, Sancheville, Toury et Saint-Georges-sur-Eure ont reçu la visite d’un jury composé de trois membres, sous la responsabilité de Christophe Candat, ancien directeur des espaces verts de Vendôme.
Ces visites sont l’occasion pour les élus et services techniques de présenter leurs aménagements, leur démarche environnementale et leur vision de l’espace public. À l’issue de cette tournée, les jurys régionaux attribueront une, deux ou trois fleurs, voire proposeront une quatrième au niveau national.
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Un label qui va au-delà des fleurs
Créé dans les années 1950, le label « Villes et Villages Fleuris » s’est élargi bien au-delà de la simple question esthétique. Aujourd’hui, les jurys tiennent compte de critères variés : motivation de la municipalité, démarches écologiques (pistes cyclables, éclairage LED, biodiversité), qualité du mobilier urbain ou encore harmonie des couleurs.
Comme le souligne Christophe Candat, le label représente à la fois une reconnaissance pour les services techniques et un facteur de fierté pour les habitants.
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Saint-Georges-sur-Eure veut sa troisième fleur
À Saint-Georges-sur-Eure, les intempéries du 20 août n’ont pas découragé le jury, accueilli par la première adjointe Françoise Mailly, l'adjoint Jacky Bourgogne et par Éric Guillon, responsable des services techniques. La commune entretient 35 hectares de terrains et met en avant des actions concrètes : remplacement d’arbres vieillissants par des fruitiers, installation de plaques pédagogiques indiquant les noms scientifiques, ou encore choix de végétaux adaptés aux sécheresses pour économiser l’eau.
En parallèle, un projet ambitieux de réhabilitation du camping en guinguette et aire de loisirs doit voir le jour au bord de l’étang : 3,5 hectares d’espaces aménagés, financés à hauteur d’un million d’euros sur 18 ans, confiés à un exploitant privé. Une manière de renforcer l’attractivité locale et de valoriser le territoire.
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Les délibérations finales auront lieu le 22 août, avant une cérémonie officielle prévue le 25 novembre dans l’hémicycle de la Région. En attendant, Saint-Georges-sur-Eure espère transformer sa « presque » troisième fleur d’il y a trois ans en succès confirmé cette année.
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Publié : 18h20 par Robin OLLITRAUT
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