🔊Un exercice attentat chimique d'ampleur à Chartres [PHOTOS]

13h30, un individu aspergé d'un produit une partie des visiteurs présents dans l'Illiade à Chartres. Attaque terroriste. L'assaillant meure dans l'attentat, les pompiers arrivent en premier secours. Ils découvrent plusieurs victimes avec des symptômes sévères. Un exercice coordonné par les services de l’État et les SDIS du Centre-Val de Loire. « C'est à la fois de tester la chaîne de commandement, et tester l'organisation, la coopération et la coordination entre les services... » justifie Hervé Jonathan, le Préfet d'Eure-et-Loir.

Les sauveteurs de la cellule mobile d’intervention chimique (Cmic) sont appelés en renfort. Combinaison blanche sur le dos, masque à gaz visé au visage, ils pénètrent le parc des expositions avec dans leurs mains des appareils de mesure de la toxicité ambiante. Déploiement d'ampleur des pompiers, le parking arrière de l'Illiade s'agite. SAMU, associations agrées de sécurité civile et France victimes 28, police nationale, et police municipale, une cinquantaine de véhicules sont déployés et plus de cents secouristes mobilisés.

L’unité mobile de décontamination, s'apprête à prendre en charge les victimes le lieu est cerclé, un poste de commandant est installé dans l’aérodrome.  L'attentat est confirmé, la chaîne de commandement décide d'alerter la population via le dispositif FR Alert, en envoyant une notification ou SMS sur l'ensemble des téléphones portables se situant dans un rayon d'un kilomètre autour de l'attaque.

Un scénario complexe NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique) pour coordonner l'ensemble des forces de secours du département, et apprendre à réagir en cas de tuerie de masse. Un entraînement d'ampleur précieux pour le lieutenant-colonel des pompiers, Frédéric Alexandre. « Pour nous pompiers, l'intérêt c'est justement d'avoir des interventions dimensionnantes et d'apprendre à nos pompiers à travailler dans des gros dispositifs. C'est extrêmement rare, c'est le genre d'exercice qu'on mène habituellement à ce qu'on appelle l'échelon zonal, qui représente une vingtaine de départements pour nous la zone ouest. Aujourd'hui, on arrive à le jouer avec nos collègues de la région Centre, c'est vraiment quelque chose d'assez exceptionnel. »

Le dispositif a été levé vers 16h30 après plus de trois heures de mobilisation.