🔊 Le don d'organes, parlons-en !

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(De gauche à droite) Gaëlle LAVIE, IDE coordinatrice ; Mélinda PERCHERON, IDE coordinatrice ; Dr Nidhal CHEBBI, médecin coordonnateur ; Florence GUICHARD LEBRUN, cadre de santé — équipe de coordination des prélèvements d'organes © Radio Intensité

Dimanche c'est la journée nationale du don d'organes et de tissus. Le centre hospitalier du Coudray met en place, ce jeudi, un stand d'information et de sensibilisation à cette pratique de santé. L'objectif est de rappeler, chaque année, à quel point il est important d'échanger sur ce sujet avec ses proches.

Gaëlle LAVIE, coordinatrice en prélèvement d'organes, explique l'importance du don d'organes

Un stand d’information pour ouvrir le dialogue

 

Jeudi 19 juin, le centre hospitalier Louis-Pasteur du Coudray lance, avec l’ADOT 28 (la Fédération des Associations pour le Don d'Organes et de Tissus humains), sa mobilisation pour la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et de tissus (célébrée chaque 22 juin). Depuis 2003, l'hôpital de Chartres est favorable au prélèvment d'organes.

Sous la houlette du Dr Nidhal Chebbi, chef du service d’anesthésie et médecin référent de l’équipe de prélèvements, un stand tenu par les infirmières coordinatrices Mélinda Percheron et Gaëlle Lavie acueille le public de 13h30 à 16h30. Au programme : explications sur le parcours du donneur, sensibilisation au don d'organes.

 

Un enjeu de santé publique toujours mal compris

 

Si 80 % des Français se disent favorables au don, ils sont en réalité 40 à 45%. Cette diminution se révèle au moment où il est important de prendre la décision. Alors soit il est difficile d'en parler une fois le moment venu, où l'on n'est tout simplement pas prêt.

Le taux d’opposition atteint 36,4 % en 2024 (près de 50 % en Île-de-France). Un chiffre en nette augmentation, notamment depuis la crise sanitaire de 2020 (avant Covid 19 : taux d'opposition de 30%). Un pourcentage qui augmente donc, pour une raison étonnante ; à savoir contrer les positions de la société actuelle et surtout nuire aux pensées du gouvernement. Pourtant 20 000 patients restent en attente ; 6 034 greffes ont pu être réalisées l’an dernier, mais 852 personnes sont décédées faute de greffons.

 

« Quand on s’entretient avec les proches, ils nous disent que le défunt ne s'était pas exprimé. Pour eux la décision est difficile à prendre. De notre côté, on leur demande un témoignage, de savoir ce que leur proche avait dit [...] et après prendre la décision la plus juste en fonction de comment était la personne de son vivant, son caractère, s'il était généreux » - Gaëlle LAVIE, infirmière coordinatrice des prélèvements d'organes et de tissus.

 

Au service de coordination de Chartres, chaque décès en réanimation fait l’objet d’un entretien dédié : cornées, vaisseaux, os, peau, reins ou moelle peuvent sauver plusieurs vies.

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Journée de sensibilisation et de réflexion au don d'organes le jeudi 19 juin au centre hospitalier du Coudray © Radio Intensité

Des actions tout au long de l’année pour lever les freins

 

Au-delà du 19 juin, l’équipe multiplie les initiatives : escape-game de sensibilisation lors des Olympiades du don à Tours, interventions en collèges et lycées, stand lors des Foulées roses le 28 juin à Chartres, sans oublier un point d’information le 24 juin à l’hôpital de Châteaudun.

Pour vous informer sur vos droits, consultez le site officiel dondorganes.fr.

Publié : 17h35 par Robin OLLITRAUT

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