🔊 La photo d'un chartrain parmi les 100 plus belles du monde

paresseux Wildlife Photographer of the Year
cliché « No place like home » du chartrain Emmanuel Tardy © Radio Intensité

Le Muséum d'histoire naturelle de Londres a dévoilé fin août une sélection de photos en lice pour le « Wildlife Photographer of the Year 2025 ». Le très prestigieux concours de photographie de nature, récompense chaque année des artistes du monde entier engagés dans la préservation de la biodiversité. Parmi les 100 clichés sélectionnés, la photo d'un chartrain.

Il est sélectionné pour le Wildlife Photographer of the Year, c'est le concours international des plus belles photos de la vie sauvage. Chaque année, il récompense chaque année les artistes engagés dans la préservation de la biodiversité. Une tribune internationale destinée à éveiller les consciences. Pour cette 61e édition, le jury a reçu un nombre record de 60 636 images. 100 ont été sélectionnées pour intégrer la promotion 2025, avant la distinction des lauréats. Parmi eux, Emmanuel Tardy, photographe animalier amateur basé à Bailleau-l'évêque près de Chartres. « C'est vraiment une référence au sein de la photo naturaliste, c'est quelque chose d'incroyable. Être retenu pour ce concours-là, c'est la référence, et c'est quelque chose d'unique » savoure cet amoureux de la nature.

 

« C'est quelque chose d'incroyable. Être retenu pour ce concours-là, c'est la référence, et c'est quelque chose d'unique »

 

Son cliché « No place like home », présente un paresseux à gorge brune traversant prudemment une zone fragmentée dans la réserve d'El Tanque, située dans la province d'Alajuela, au Costa Rica. Comme accroché à la vie, l'animal trouve refuge «  sur un poteau de clôture en ciment avec les fils de fer barbelé. C'est le contraste entre l'animal qui doit se trouver dans une forêt et qui se retrouve dans une clairière accrochée à l'urbanisation. Il n'a rien à faire là. Le paresseux est déjà un animal, une face très triste. Et là, ça renforce en plus l'image, ça renforce le côté tristesse de l'animal. On a aussi de la profondeur avec le chemin, créé par l'Homme. Ça crée vraiment un décalage entre le milieu naturel de ses animaux et le milieu créé par l'Homme. »

 

 «  C'est le contraste entre l'animal qui doit se trouver dans une forêt et qui se retrouve dans une clairière accrochée à l'urbanisation »

 

Une mention spéciale du jury

 

Une photo que le quinquagénaire a choyée en la gardant secrète pendant des mois dans l'attente du prestigieux concours. « C'est la deuxième fois que je participe. En 2015, mon image n'avait pas retenu l'attention de ce concours-là, mais d'autres concours et c'était déjà une réussite de faire les présélections. En regardant les images qui sortaient chaque année de ce concours, je m'étais dit, que je n’avais pas réellement de photo qui vont pour ce type de concours se souvient l'eurélien. Et cette image, lorsque je l'ai faite, en janvier alors que le début du concours est en novembre, bien je l'ai je l'ai gardée pendant 10 mois dans ma photothèque sans la sortir parce que je me suis dit, peut-être que celle-ci, peut passer les sélections et aller un peu plus loin. »

 

« Cette image, je l'ai je l'ai gardée pendant 10 mois dans ma photothèque sans la sortir »

 

Emmanuel Tardy est un photographe autodidacte depuis dix ans. Ce directeur régional dans une entreprise de service à la personne est un fervent défenseur de la faune sauvage. Il partage ses voyages et rencontres animalières sur son site naturanossa.com et sur Instagram @emmanuel.tardy pour inviter le public au respect et à la contemplation du monde vivant. Sa photo fait partie des favorites dans la catégorie « Faune urbaine ». Le 27 août elle faisait partie des 15 images ayant une mention spéciale du jury. « Ma vraie satisfaction, c'est d'être dans les 100. Le titre de photographe de l'année, non, je n'y pense pas. Et il faut être honnête, je n'ai pas la photo pour être le photographe de l'année, sait le passionné. Pour moi, c'est la plus belle des récompenses d'être retenue dans cette exposition qui va faire le tour du monde et qui va être en primeur au British Museum. C'est quelque chose d'assez incroyable, en fait. »

 

L'exposition regroupant les 100 photographies gagnantes du concours ouvrira ses portes le 17 octobre et se clôturera le 12 juillet 2026. Les lauréats du « Wildlife Photographer of the Year 2025 » seront dévoilés le 14 octobre.

 

Publié : 15 septembre 2025 à 17h15 par Christophe BLONDEL

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