🔊 Le dispositif « Nouveau Départ » accompagne les personnes éloignées de l'emploi

« Nouveau Départ » est un dispositif social qui a vu le jour en décembre 2024, il y a six mois. C'est le fruit d'un appel à candidature à l'échelle régionale, porté par la fondation Apprentis d'Auteuil. Leur secteur d'activité concerne les communautés de communes  Terres du Perche et Forêts du Perche. L'appel à projet a été lancé et financé par l'État, sous l'égide de la Préfecture de Région. 

Marion Bouju, chargée d'accompagnement social et professionnel pour Léo Lagrange Formation, gère le repérage des potentiels bénéficiaires et leur accompagnement sur le Grand CHâteaudun, en partenariat avec Apprentis d'Auteuil.

Pour les trois communautés de communes concernées par le dispositif « Nouveau Départ », des objectifs chiffrés on été définis avec la préfecture d'Orléans. À la suite de l'obtention de l'appel à projets, il a été convenu que 75 personnes sur le Grand Châteaudun doivent être « repérées et remobilisées d'ici 3 ans. »

Un accompagnement par étapes

La plus importante et la plus compliquée des étapes c'est le repérage des futurs bénéficiaires. Ils doivent répondre à des critères pour pouvoir êtres accompagnés vers le retour à l'emploi ou à la formation, notamment de n'être dans un aucun autre dispoditif similiaire (par exemple : France travail, Mission locale pour ceux âgés de 16 ans à 25 ans). Vient ensuite l'accompagnement personnalisé pour remobiliser les personnes. 

« On essaie de faire des ateliers. Avant on passe sur la confiance en soi, l'estime de soi, et on verra les lettres de motivations et CV bien après. »

À noter que des activités ouvertes à tous, co-organisées avec les Apprentis d'Auteuil, sont prévues cet été. Deux après-midi sur le Grand Châteaudun : mardi 8 juillet à Brou et lundi 21 juillet à Châteaudun. Deux autres après-midi, dans le Perche mardi 1er juillet à La Loupe et mardi 15 juillet à Senonches.

Vient ensuite la troisième et dernière étape, la coordination, une fois que les bénéficiaires sont jugés prêts à prendre un nouveau départ. Mais avant cela, il y a des freins à lever. 

« Beaucoup de personnes aujourd'hui ne veulent pas se fair aider ou alors c'est compliqué, parce que la peur du regard des autres. Être dans un dispositif c'est aussi des contraintes, dans ce dispositif on demande de travailler 15 à 20 heures. »