🔊 « Il faudrait éviter qu'à l'occasion d'une tempête tout le vitrail vole en éclat »
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« L'important c'est d'entretenir régulièrement. » À Dancy, commune de 200 habitants, l'entretien de l'église n'est pas mis au second plan. Une politique assumée par le maire pour éviter des travaux au coût exorbitant. Actuellement, des vitraux de l'édifice ont besoin d'être rénovés.
Près de Bonneval, la commune de Dancy et ses 200 habitants fait face à nouveau défi : obtenir des subventions pour réparer les vitraux de son église, restaurée à la fin du XIXème siècle. Les travaux de restauration des cinq baies endommagées s'élèvent à un coût de 40 000 € hors taxe. Le maire, Patrick Charpentier, espère amortir cette somme avec les dons des particuliers et les aides publiques, notamment en lançant une souscription via la Fondation du Patrimoine, mais aussi en espaçant les travaux.
« Normalement le vitrail est censé être plat » pourtant dès que nos yeux se posent sur le vitrail décroché de sa baie située à plusieurs mètres de haut, il est frappant de constater le relief et la déformation des fixations en plomb de l'ouvrage. Ce mercredi 4 juin, deux premières baies ont été déposées, c'est à dire retirées, détaille le maire de la commune qui reconnaît que la situation ne pouvait pas être ignorée : « Ça ne concerne que les baies exposées Nord et Est, qui subissent les intempéries et voient moins le soleil. » Ce sont ici les fils métalliques d'accroches des vitraux qui font défaut, résultat lorsqu'il y a du vent « le vitrail sur toute sa hauteur bat au vent » et « il faudrait éviter qu'à l'occasion d'une tempête tout le vitrail vole en éclat. »
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Objectif : 8 000 euros
Comme pour la toiture de l'église Saint-André il y a quelques années, Patrick Charpentier a voulu prendre en charge les travaux dès que possible, plutôt que de les repousser. Avec les cinq baies à rénover, le coût annoncé par baie est de 8 000 € hors taxe, soit minimum 40 000 € à prévoir en totalité. La souscription à la Fondation du Patrimoine, lancée à la mi-mai 2025, permettrait de financer partiellement l'opération. Des financements publics ont déjà été validés, par le Conseil départemental d'Eure-et-Loir et l'État. L'édile espère pouvoir soliciter la région Centre-Val de Loire.
« Il vaut mieux faire tout de suite les réparations. 8 000 euros aujourd'hui pour un vitrail vous allez me dire "c'est très cher" mais c'est beaucoup moins que si le vitrail était complètement cassé. »
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Les vitraux des deux premières baies sont actuellement conservés dans les ateliers de la Maison Lorin à Chartres, le temps de collecter les fonds nécessaires pour ensuite passer à la phase de restauration. par le passé, les verriers des ateliers Lorin ont déjà pris en charge des éléments du vitrail de l'édifice de Dancy.
Publié : 14h00 par Jade Bihan
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