🔊 Une campagne de prévention inédite en Eure-et-Loir contre les violences faites aux femmes

Pierre Best, directeur de l'hôpital de Chartres, Estelle Jond-Necand, Présidente du Tribunal de Chartres, Emmanuelle Fouju & Rébécca Say, directrices adjointes de l'hôpital, Véronique Dehmouche, directrice des soins. © Radio Intensité

La journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes s’est déroulée hier, mardi 25 novembre. En 2024, c’est 1907 personnes victimes de violences conjugales qui ont été recensées en Eure-et-Loir, par le tribunal de Chartres. Pour lutter contre ce fléau, une campagne de prévention a été déployée sur 242 établissements du département. L’idée : une affiche collée dans les toilettes, avec tous les numéros à contacter pour les victimes de violences. Une action simple, qui découle d’une stratégie bien définie.

5000 affiches éditées, pour 242 établissements partenaires. Dessus, l’ensemble des numéros à contacter en cas de violences conjugales et un QR permettant d’accéder au violentomètre, outil de mesure de ces violences. C'est une initiative d’Estelle Jond-Necand, présidente du Tribunal de Chartres, depuis octobre 2024, qui s'est inspirée d'autres pays. Alors oui, les toilettes ce n'est pas l'endroit le plus glamour, mais au moins le plus stratégique. Un endroit où les femmes se retrouvent seules, face à leur réalité.


La présidente espère d'ailleurs que cette campagne pourra agir comme un déclic pour de nombreuses personnes, car cette difficulté qu'ont les victimes à reconnaître leur statut, c’est le principal frein auquel sont confrontées les équipes médicales pour une prise en charge rapide et efficace de ces patients. Et ce n'est pas Pierre Best, directeur de l’hôpital de Chartres, qui dira le contraire. Une action essentielle donc, déployée massivement auprès de 242 partenaires, grâce au soutien de Chartres Métropole.


A noter également, que l’hôpital Louis Pasteur et l’Agence Régionale de Santé réfléchissent actuellement à un projet de Maisons des femmes sur le même schéma que l’UAPED, l’Unité d’Accueil Pédiatrique des Enfants en Danger. Un lieu permettant une prise en charge transdisciplinaire pour ces femmes victimes de violences conjugales. 


 



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Estelle Jond-Necand colle la première affiche de la campagne dans l'une des toilettes de l'hôpital de Chartres. © Radio Intensité

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Publié : 10h40 par
Rédaction Intensité - Journaliste

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