IL Y A 100 ANS EN EURE-ET-LOIR - Un amoureux éconduit égorge celle qu'il voulait épouser

Il y a 100 ans en Eure-et-Loir

Il y a 100 ans, un féminicide s'est produit à Auneau, le terme n'existait pas. C'était à l'époque « un crime passionnel » comme le titre la Dépêche d'Eure-et-Loir du 11 novembre 1925. Un amoureux éconduit égorge celle qui voulait épouser. Il est arrêté et fait des aveux.

Le journal, La Dépêche d'Eure-et-Loir, publie un très long article avec de nombreux détails en voici quelques extraits :

« Un crime prémédité dans ses moindres détails et commis avec un sang-froid et une sauvagerie qui ne se peuvent concevoir qu'avec peine, a mis la population d'Auneau et des communes voisines, qui connaissait et la victime et l'assassin. »

« Lundi vers midi, un homme de 38 ans, Auguste B. Originaire de Vitray-en-Beauce, a égorgé à coups de rasoir la fille qu'il prétendait aimer et qui se refusait à lui faire une promette de mariage, Melle Yvonne F. âgée de 28 ans. »

« Lundi vers 12 heures, Melle Yvonne F, porteuse de pain chez son frère Lucien, établi boulanger, rue Pasteur à Auneau terminait la tournée qu'elle fait journellement en voiture. Elle venait de desservir le hameau de Saint-Rémy et se dirigeait vers Auneau. Sa voiture (une voiture à cheval) suivait lentement le chemin qui aboutit à la ville à l'endroit appelé « les Réservoirs ». Devant la maison elle s'arrêta. Personne n'y prêta attention, mais comme vingt minutes après elle était encore là et que personne ne se faisait entendre, M. Robert G. fut intrigué et se décida à aller voir. »

Il « regarda dans la voiture et vit un spectacle affreux : Melle F. dont le corps était renversé sur la banquette gisait inanimée. La malheureuse portait au visage et au coup des blessures atroces. La tête était presque détachée du tronc. »

Il « s'en fut aussitôt mander un médecin et une de ses ouvrière prévenait les gendarme. Le docteur Mons ne put que constater la mort de la jeune fille ».

« On crut tout d'abord qu'il s'agissait d'un suicide... Mais comment aurait-elle pu se porter elle-même des coups aussi affreux. »

Une lettre fut retrouvée près du cadavre, l'enquête établi rapidement qu'elle avait été écrite par l'assassin et que l'assassin ne pouvait être que Auguste B.

Il fut mis à la recherche de l'individu qui fut retrouvé. Arrêté. Il avoua être l'auteur du crime.

L'Indépendant d'Eure-et-Loir du samedi 14 novembre 1925 relate également en détail le drame et titre « Une porteuse de pain égorgée à Auneau, l'assassin s'excuse en disant qu'il aimait trop la victime ».

Ci-dessus copie de l'article de la Dépêche d'Eure-et-Loir paru le 11 novembre 1925. Et ci-dessous copie de l'Indépendant d'Eure-et-Loir paru le 14 novembre 1925.

 

Publié : 14h05 par Pascal Romain

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