🔊 Octobre Rose : la lutte et la vigilance ne s'arrêtent pas le 31

Claude Eschmann
Claude Eschmann est la présidente du Comité de Ligue contre le Cancer d'Eure-et-Loir depuis cinq ans. © Radio Intensité

Le cancer du sein touche une femme sur huit et passées 50 ans, les chances de le contracter augmentent de 80%. Pour clôturer ce mois d’Octobre Rose, rappelons l’importance du dépistage avec les acteurs qui luttent contre, au quotidien.

Joëlle a 71 ans. Il y a 10 ans, en avril 2015, cette lucéenne apprend qu’elle souffre d’un cancer du sein, de façon totalement anodine.

« Je l’ai découvert par moi-même, j’avais une douleur, je me suis palpée le sein, tâtée l’autre sein et je me suis dit que quelque chose n’était pas normal sur ce sein-là. [...] Et donc, j'ai été consulter mon médecin traitant, qui m'a prescrit d'office une mammographie, qui a été faite pratiquement tout de suite, parce que je faisais bien mes dépistages tous les deux ans. »

 

Joëlle, ligue contre le cancer 28
Joëlle a découvert son cancer à l'âgé de 61 ans, quatorze mois après son dernier dépistage. © Radio Intensité

Joëlle l’a découvert par elle-même mais c’est grâce à son assiduité dans ses dépistages qu’elle a pu être prise en charge rapidement. Aujourd’hui, cette adhérente à la ligue contre le cancer d’Eure-et-Loir est guérie. Claude Eschmann, présidente de l’association, insiste sur l’importance d’être alerte à ce sujet.

 

« C'est important parce que plus on se fait dépister tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Plus le cancer est détecté tôt, moins les traitements sont agressifs. »

 

 

Atelier sophrologie comité de ligue contre le cancer
Les adhérentes du Comité de Ligue Contre le Cancer d'Eure-et-Loir se réunissent pour un atelier de sophrologie tous les jeudis après-midi. © Radio Intensité

Joëlle bénéficie d’une prise en charge à 100% pour ses dépistages, comme toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans. Mais voilà, une sur deux seulement répond aux invitations envoyées tous les deux ans. L’Assurance Maladie met les bouchées doubles pour inverser la tendance. Marie-Laure Fabry, responsable au service prévention de la CPAM de Chartres.

« L’assurance maladie a créé des plateaux « aller vers » qui permettent aux caisses primaires d'avoir des campagnes de sensibilisation par téléphone, par des conseillers qui ont été formés spécifiquement. Donc là, par exemple, au mois de septembre, on a eu une campagne pour les femmes qui n'avaient pas réalisé leur mammographie, qui sont relancées par téléphone par des conseillers. Et on va même jusqu'à leur proposer un rendez-vous parce qu'on a des partenariats avec des radiologues agréés »

Et si vous n’avez pas reçu votre invitation, consultez votre CPAM pour en recevoir une nouvelle ou votre médecin traitant qui vous accompagnera dans vos démarches. Avant 50 ans, pensez à vous palper régulièrement les seins, au cas où une anomalie s'y logerait.

 

Rencontre avec les actrices qui luttent au quotidien pour la cause...

Publié : 30 octobre 2025 à 11h31 par Léa Gandon

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